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Test Assassin’s Creed Valhalla : L’aube du Ragnarök – Le meilleur DLC du jeu ?

Test : Assassin’s Creed Valhalla : L'Aube du Raganrök

Test : Assassin’s Creed Valhalla : L'Aube du Raganrök

Trophées et succès Assassin's Creed Valhalla DLC L'Aube du Ragnarok
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Test de Assassin’s Creed Valhalla : L'Aube du Raganrök

snir

15/20

L'avis de SNIR

Ce troisième DLC L’aube du Ragnarök parvient à faire mieux que ses deux prédécesseurs qui nous avaient déçues. Avec un scénario mieux écrit malgré quelques facilités scénaristiques évidentes, les différents dialogues sont plaisants tout au long de cette extension.

Quelques nouveautés viennent apporter un peu d’air frais dans une formule que l’on connaît déjà bien, en prenant le risque de dénaturer un peu l’expérience « Assassin’s Creed », pour aller un peu plus loin dans la liberté d’action, notamment grâce à l’arrivée de nouveaux pouvoirs et de l’arrache-hugr.

Ce nouveau brassard particulièrement utile prend une très grande place dans ce DLC, et déséquilibre parfois même un peu le gameplay par la nécessité de sa surutilisation.

La nouvelle région du Svartalfheim est encore une fois splendide et remarquablement construite, mais manque encore une fois cruellement d’ambition par rapport à ce qui avait été annoncée.

Ce DLC peine réellement à justement le prix auquel il est proposé à la sortie : 40€. En dehors d’une quête principale agréable, le contenu annexe est très loin d’être au niveau, des collectibles encore trop simplistes et une arène de combat qui se contente de recycler des boss déjà vus.

Le manque évident de lien avec l’histoire du jeu principal est une nouvelle fois à déplorer.

Il en résulte un DLC plaisant à faire si on l’approche comme il est : c’est-à-dire un moyen de rajouter quelques heures de jeu supplémentaires à Assassin’s Creed Valhalla, quelques heures peut-être un peu chères payées, car au final loin d’être indispensables.

Le test :

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Comme prévu, ce troisième DLC d’ Assassin’s Creed Valhalla arrive pour ce début d’année 2022.

Nommé : L’Aube du Ragnarök ce contenu est là pour redonner du travail à Eivoir, qui retourne cette fois-ci dans le monde mythologique nordique, pour continuer son périple sous les traits de Havi.

Très bon DLC à faire absolument, ou nouvelle déception ? La réponse dans ce test.

Ce test est sans spoil sur le scénario, mais il est impossible de donner un avis complet sans évoquer certains passages du jeu, soyez en conscient.

L’aventure commence une fois de plus en Angleterre, à Ravensthorpe, où un beau matin tranquille, ou vous vous sentez l’humeur à faire une petite sieste auprès du grand arbre. Ni une, ni deux, vous voilà parti dans votre vision.

Très vite, vous retrouverez des noms connus, à l’image de Frigg, qui vous annoncera directement les enjeux de ce DLC : votre fils : Baldr, c’est fait capturer par Surtr, le chef du Muspelheim : l’un des neufs royaumes Nordiques qui aura une grande place dans cette aventure.

Une introduction qu’on pourra trouver un peu rapide, lancé comme ça dans une simple discussion agressive, ça manque de finesse…

Vous voilà alors donc au courant de votre but : trouver et sauver votre fils des mains maléfiques qui ont envahi le monde des mains : le Svartalfheim.

Et le jeu ne tardera pas à vous annoncer la couleur, dès les premières minutes de jeu vous serez amené à rencontrer les nouvelles menaces qui peuplent ce tout nouveau terrain de jeu, de nouveaux ennemis : les Muspels.

Mais vous découvrirez également un élément qui sera particulièrement présent pour la suite : la lave. Indissociable du Muspelheim, elle sera présente partout.

Dernier point majeur de cette introduction : vous serez très rapidement confronté à des combats de boss.

Dans l’histoire de ce DLC, il y aura de très nombreux boss à battre, et qui s’enchaîneront à un rythme assez impressionnant. Un point encore accentué par la présence de l’arène de combat, dont on parlera un peu plus bas.

Entrons dans le vif du sujet à présent, très vite pour vous aider dans votre périple, vous rencontrerez les personnages qui sont de votre côté : les mains.

Effectivement, vous êtes dans leur monde, il est donc logique de les retrouver ici.

Vous découvrirez alors au fur et à mesure de votre progression, de nombreux personnages haut en couleur, plutôt bien écrits et intéressants.

Organisés par région, et se regroupant dans des refuges que vous aurez à chercher et à débloquer. Ces refuges sont comme des camps, prenant la place des villes qui n’existent pas ici. Vous y trouverez le classique lot de marchands et PNJ à qui parler.

Le cliché du nain un peu grincheux, têtu et qui aime ce qui brille est ici aussi respecté, et pour le plus grand plaisir des fans du genre.

Vous y trouverez votre compte sans aucun doute.

Mais rassurez-vous, comme toujours, c’est bel et bien sur vous que tout repose pour sauver le monde, et ne comptez sur personne pour vous aider.

Cette région, le Svartalfheim reprend une construction classique : partagé en plusieurs régions, dans lequel vous progresserez au fur et à mesure de l’histoire. Tout en prenant le temps d’accomplir les nombreux points secondaires disponibles.

Et sans surprise, il s’agit encore une fois d’un très beau monde ouvert créé par Ubisoft, qui maîtrise définitivement le sujet.

Il est agréable de découvrir un nouveau style, comme c’était déjà le cas dans les précédents DLC, qui ont donc chacun leur identité.

Ici, on retrouvera une architecture toute en hauteur : avec d’énormes ponts traversants des ravins, ou encore d’immenses falaises à escalader.

Quelques points précis particulièrement impressionnants, à l’image des barrages au nord de la carte, qui cachent d’ailleurs un secret bien gardé…

Il n’y a pas de doute, c’est une jolie zone, mais pas si grande que ça…

Les promesses effectuées durant la phase de lancement de ce DLC nous laissent un peu sur la réserve, la taille étant comparable aux précédents contenus payant du titre, mais pas beaucoup plus ambitieuse.

Le plaisir d’exploration est alors encore une fois au rendez-vous, mais pas que, le combat lui aussi change un peu. Notamment à cause des nouveaux ennemis. En plus des Muspel, vous retrouverez les Jötun, des ennemis de glace déjà rencontrés dans le jeu principal.

On découvre alors une dualité entre la glace de Jötun, et la lave des Muspel plutôt intéressante, même si la lave reste prédominante, tout comme les ennemis de feu.

Ce nouveau type d’ennemi jouera de son avantage avec les flammes, sans pour autant en abuser, pas question de prendre feu toutes les 10 secondes, un équilibre plutôt sympathique.

Attention cependant avec la lave, vous n’avez pas le droit à l’erreur : un pied au mauvais endroit, et c’est fini pour vous en quelques secondes.

Cependant, un nouvel élément fait son apparition dans ce contenu, et lui, sera d’une grande utilité : l’arrache-hugr.

Il s’agit d’un brassard que vous débloquerez rapidement, et qui vous permettra de découvrir de nouveaux pouvoirs.

C’est là grosse nouveauté, et elle sera mise à l’honneur. Ces nouveaux pouvoirs seront au centre d’une énorme partie du gameplay du jeu : objectifs, combats, exploration : vous devrez les utiliser tout le temps dans la nouvelle région disponible.

Un petit bol d’air frais pour ceux qui avait besoin de renouveau, car ce nouvel élément métamorphose pas mal la façon de jouer et apporte un lot de nouvelles possibilités grâce aux cinq pouvoirs disponibles :

Pour la lave, le pouvoir du Muspelheim, qui vous transformera un morceau de magma, et vous donnera la possibilité de traverser les lacs de laves, ou encore même de vous fondre dans les masses de Muspels pour récupérer une clé ou un coffre sans vous faire voir.

C’est le pouvoir que vous aurez à utiliser 80% du temps. (peut-être trop souvent…)

La transformation en corbeau pour avoir accès à des hauteurs, bien et pratique pour monter sur une montagne, la téléportation, l’effet de glace ou encore le pouvoir de renaissance qui fait renaître les morts pour vous aider au combat.

Cependant, tout ça n’est pas automatique, pour utiliser ce brassard, vous allez devoir recharger votre Hugr pour ça, utiliser des autels qui sacrifient une partie de votre vie ou alors : utiliser les fleurs.

Et ça, vous allez en utiliser de la fleur….

Et c’est parfois un problème, quand bloqué dans une zone où le Hugr est obligatoire, vous serez désespérément à la recherche d’une fleur ou deux pour pouvoir continuer.

Vous obligeant parfois à prendre de longues minutes frustrantes pour remonter une falaise ou partir loin de votre objectif.

Pourtant, il y en a partout de ces fleurs, à en polluer le paysage ! Mais pas toujours aux endroits nécessaires.

De même pour le choix du pouvoir, vous ne serez pas libre comme les aptitudes, de changer quand bon vous semble en fonction de vos besoins.

Pour choisir un pouvoir, vous devez trouver un ennemi dans le monde qui le possède, et aller le tuer pour le récupérer.

Un point intéressant, mais pas toujours très agréable quand le pouvoir que l’on cherche n’est pas présent dans la zone, notamment le pouvoir de glace, qui se fait rare…

Un choix qui aura tendance à apporter des moments de frustration, surtout au vu de l’utilité constante de l’arrache Hugr.

Avec ça, une question se pose : tout cela ne dénature pas le style Assassin’s Creed ? Si, complètement, mais après tout on est dans un monde mythologique, alors pourquoi pas ?

Mais soyez au courant : il ne faudra pas chercher une expérience Assassin’s Creed à l’ancienne, mais plutôt un retour plus dynamique et loin du réalisme, plus ressemblant au jeu principal.

Rassurez-vous cependant, le cœur du jeu reste ici bien présent. Même certains défauts légendaires, à l’image des PNJ qui marchent particulièrement lentement et que vous aurez à attendre pendant de longues minutes…

L’aube du Ragnarök est un DLC qui a des arguments pour vous séduire sur ses premières heures de jeu sans aucun doute, si vous aimez la folie présente déjà dans les derniers épisodes, ce ne sera pas une mauvaise surprise. Mais qu’en est-il pour la suite de ce contenu présenté comme majeur ?

Allons droit au but : la durée de vie, annoncée à 35h par les développeurs. Pensez à admirer les paysages si vous voulez les atteindre…

Comptez en réalité entre 7h et 10 pour les quêtes principales, et 20h tout au plus pour le 100%. Détaillons :

Encore une fois, un grand nombre des mystères, richesses et artefacts seront là un peu partout pour remplir le monde et vous fournir un contenu « secondaire ».

Ce qui plaira une fois de plus au complétionniste dont je fais partie, et surtout à ceux qui ont aimé ça dans le jeu principal.

Car une fois de plus, c’est le seul semblant de contenu secondaire de ce DLC. Une fois tout récupéré, il ne vous restera qu’une seule et unique chose : l’arène de combat.

Vous la débloquerez dans le cadre de l’histoire, et vous pourrez ensuite découvrir ce petit « bonus » qui agît en réalité de contenu annexe.

Tout comme les précédents DLC, il manque réellement un contenu de fond intéressant pour nous occuper en dehors des quêtes.

L’arène de combat et en fait, l’opportunité de faire (en boucle) des combats de boss que vous avez déjà combattu, dans ce DLC ou dans le jeu principal.

En prenant l’excuse de « raconter » des batailles légendaires, ce DLC se laisse aller au recyclage de boss sans intérêt, et vague d’ennemi.

Avec la possibilité d’ajouter quelques « malus » pour vous donner un peu de challenge, et récupérer des jetons à dépenser dans une boutique.

Faut-il passer 15h à faire des boss en boucle pour atteindre la durée de vie annoncée ? Non merci.

Le reste du contenu secondaire n’est pas bien surprenant non plus, les mystères sont une fois de plus particulièrement décevants.

Encore une fois réduit à une simple discussion rapide avec un PNJ, un service rendu en une minute ou un combat contre quelques ennemis.

Seul un petit easter egg avec la rencontre d’un certain « Frodi » qui devait aller détruire un anneau maléfique, aura le mérite de faire sourire, mais il s’agira ici aussi de marcher lentement en écoutant le dialogue, rien de plus.

Le contenu secondaire est très loin d’être à la hauteur de l’ambition de ce DLC, et très loin de justifier le prix auquel il est vendu à la sortie, c’est à dire : 40€ !

Heureusement que l’histoire est sympathique à suivre, mais ensuite ? Qu’apporte ce DLC ?

J’attendais cette fois-ci, un contenu important, creusant un peu plus de le scénario du jeu, mais on se retrouve ici aussi, avec un axe créé de toutes pièces pour l’occasion, et qui n’aura aucun vrai lien avec le jeu principal. Ce qui est fort dommage !

Une fois terminée, cette histoire sera aussi vite oubliée. Où sont les réponses et les questions qui font avancer l’histoire d’Assassin’s Creed ? Nulle part. Il s’agit encore une fois d’un contenu qui n’a que pour but de rajouter quelques heures de jeu.

Note et conclusion

Ce troisième DLC L’aube du Ragnarök parvient à faire mieux que ses deux prédécesseurs qui nous avaient déçues. Avec un scénario mieux écrit malgré quelques facilités scénaristiques évidentes, les différents dialogues sont plaisants tout au long de cette extension.

Quelques nouveautés viennent apporter un peu d’air frais dans une formule que l’on connaît déjà bien, en prenant le risque de dénaturer un peu l’expérience « Assassin’s Creed », pour aller un peu plus loin dans la liberté d’action, notamment grâce à l’arrivée de nouveaux pouvoirs et de l’arrache-hugr.

Ce nouveau brassard particulièrement utile prend une très grande place dans ce DLC, et déséquilibre parfois même un peu le gameplay par la nécessité de sa surutilisation.

La nouvelle région du Svartalfheim est encore une fois splendide et remarquablement construite, mais manque encore une fois cruellement d’ambition par rapport à ce qui avait été annoncée.

Ce DLC peine réellement à justement le prix auquel il est proposé à la sortie : 40€. En dehors d’une quête principale agréable, le contenu annexe est très loin d’être au niveau, des collectibles encore trop simplistes et une arène de combat qui se contente de recycler des boss déjà vus.

Le manque évident de lien avec l’histoire du jeu principal est une nouvelle fois à déplorer.

Il en résulte un DLC plaisant à faire si on l’approche comme il est : c’est-à-dire un moyen de rajouter quelques heures de jeu supplémentaires à Assassin’s Creed Valhalla, quelques heures peut-être un peu chères payées, car au final loin d’être indispensables.

snir

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