Test Ghostwire Tokyo – Un mystérieux voyage à Tokyo
Test : Ghostwire Tokyo
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Test de Ghostwire Tokyo
15/20
L'avis de SNIR
Ghostwire Tokyo est un jeu surprenant à découvrir pour les joueurs qui savent où ils mettent les pieds, avec ces airs de beat-them-all en monde ouvert et à la première personne, la très jolie ville de Tokyo et les différents pouvoirs sont là pour tirer parti de la puissance de la nouvelle génération de consoles, et quelques phases sont particulièrement réussies dans leurs conceptions et laisseront de bons souvenirs.
Le système de combat à travers le Tissage d’éther est plaisant, malgré quelques lourdeurs dans les déplacements, il en résulte un jeu très plaisant à jouer. Malheureusement, le titre peine à se renouveler après seulement quelques heures passées dessus, et finit par s’enfermer dans une répétitivité trop présente dans ces objectifs et sa construction.
Les ennemis du jeu et les quelques boss auront de quoi vous offrir quelques frissons malgré que l’aspect horreur qui a fait la réputation du studio soit ici mis de côté pour aller vers un style action-aventure, la transition est réussie.
On regretta tout de même l’aspect remplissage du contenu secondaire, qui n’ajoute pas grand-chose à l’histoire principale pourtant intéressante.
- Tokyo, vraiment très jolie
- Une histoire et un univers intéressant
- Quelques séquences vraiment impressionnantes
- Un jeu à la page (Raytracing, Dualsense exploitée)
- Une trop grosse répétitivité
- Quelques lourdeurs dans les déplacements
- Le contenu secondaire en remplissage
Le test :
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5 ans après The Evil Within 2, une licence terrifiante et vraiment dérangée, Tango Gameworks revient avec une nouvelle licence : Ghostwire : Tokyo, mais dans un style totalement différent, loin du jeu d’horreur et surtout : en première personne.
Transition de style réussi ? La réponse dans ce test.
Cette exclusivité temporaire Playstation nous plonge en plein Tokyo, après un événement paranormal majeur qui provoque la disparition de 99 % de la population, mais aussi l’arrivée de créatures du folklore japonais.
KK à en faite pris possession du corps de Akito, lui permettant de revivre, et coup de bol, KK n’était pas n’importe qui, puis ce qu’il maîtrisait une technique élémentaire incroyable : le Tissage d’éther.
Et c’est l’un des points centraux du jeu et de son gameplay de combat. Car oui Ghostwire, contrairement au premier trailer qui avait été montré, n’est pas un jeu d’horreur, sombre, comme pouvais l’être The Evil Within ! C’est même le grand écart
Ici, c’est à la première personne que vous avancerez, et le combat sera beaucoup plus dynamique.
Comme évoqué : le Tissage d’éther vous permettra d’utiliser 3 pouvoirs différents : le vent : le plus général avec beaucoup du munition, le feu : peu de munitions, mais ultra efficace et de l’eau qui se présente comme un équilibre.
Vous découvrirez rapidement le gros point fort du jeu : dans des effets plus que jolis, surtout une fois le ray tracing activé ! Ça brille, il y a de la particule, ça fait plaisir !
Pour combattre, vous aurez également accès à des talismans à lancer sur les ennemis pour les étourdir, les paralyser, ect… Ou encore un arc.
On notera les grands messieurs en costume qui semble sympathique au premier regard, mais qui finiront par rapidement se diriger vers vous, de quoi faire monter le stress.
Mais également des écolières sans tête, des fantômes et autres joyeusetés, impossible de ne pas ressentir quelques frissons au long de cette aventure, mais toujours dans l’affrontement et pas dans l’horreur.
Malheureusement, la progression du titre est assez déséquilibrée. Au début, vous débloquerez les différents éléments petit à petit, et les premiers moments de jeux sont vraiment agréables à découvrir !
Cependant, après les premières heures : le gros point faible du jeu va pointer son nez : sa répétitivité !
Effectivement, au début, le jeu vous inonde de nouvelles mécaniques : pouvoirs, téléportations, arc… Mais une fois passé 2 ou 3h, vous aurez débloqué absolument toutes les possibilités de combat, et le reste du jeu se contentera de vous envoyer un ou deux nouveaux ennemis, mais pas plus, et un sentiment d’habitude s’installera.
On se retrouve alors à combattre encore et encore les mêmes groupes d’ennemis, sans plus trop rien ressentir.
On y retrouvera des quartiers célèbres tels que Shibuya et lieux iconiques de Tokyo. Les ruelles sous la pluie sont vraiment plaisantes à voir.
Mais ne vous y trompez pas, il ne s’agit pas d’un Tokyo à taille réelle, loin de là d’ailleurs, la carte n’est pas très grande. Et encore une fois, on se retrouvera assez vite à l’étroit dans ces ruelles qui sont certes jolies, mais qui se ressemblent beaucoup !
Ces rues sont vides, oui c’est au cœur de l’histoire du jeu, la population a disparu, en laissant tout comme sur place, ce qui donnera lieu à tout un tas de situation intéressante comme des actions pas terminé, ou des vêtements.
Mais ce point important de scénario devient fatalement un point faible, le manque d’intérêt de la ville se fait ressentir, et les quelques chiens et chats que vous pourrez nourrir et suivre pour des objectifs secondaires par-ci par-là qui suffiront à redresser la barre.
Le reste du monde est principalement constitué des mêmes boutiques (tenues par des chats également).
Les missions principales ne sont pas en reste non plus sur la répétitivité, en oscillant entre la très bonne surprise et les objectifs redondants.
Le reste des objectifs sera d’aller à un point précis à travers les ruelles pour libérer une zone pleine de yokaï et de purifier un sanctuaire pour libérer le brouillard sur la carte, pour refaire de même un peu plus loin. Et le jeu va s’enfermer dans ce même schéma jusqu’à la fin.
Heureusement que l’histoire mystérieuse nous tient en haleine, et nous donne envie d’en savoir plus.
Vous pourrez profiter des voix japonaises plutôt adaptées à la situation, ou choisir les voix françaises.
En dehors de l’histoire, tout un tas d’objectifs secondaires vous attendent dans Ghostwire Tokyo : des missions secondaires, où il s’agira d’écouter ou de s’intéresser à un esprit : résidu de la population disparu.
Ces missions secondaires vous demanderont de faire des actions diverses et variées dans le monde ou d’éliminer des ennemis.
Si les histoires sont parfois sympathiques à écouter (certaines sont directement inspirées de faits réels de la vie de certains développeurs.) en réalité, vous vous contenterez souvent de faire la même chose.
Un objectif qui ravira les fans de 100%, mais qu’il est difficile de voir comme autre chose que du remplissage pour augmenter la durée de vie.
D’ailleurs, parlons-en : Ghostwire Tokyo reste un jeu plutôt court, et il vous faudra entre 7 et 10h pour arriver à la fin de la quête principale si vous vous concentrez dessus.
Mais du coup beaucoup plus si vous essayez de faire le 100% au fur et à mesure.
Ces quêtes, sanctuaires et autres missions vous permettront d’obtenir de l’argent à dépenser dans des boutiques pour obtenir des munitions ou soins, mais également de nouveaux équipements.
Le jeu possède une toute petite partie RPG, dans laquelle vous pourrez choisir votre tenue ou encore votre chapelet, : un accessoire visible au bras du personnage qui aura pour but d’augmenter vos dégâts ou votre résistance.
Et même choisir la nourrir (100% japonaise bien entendu) que vous souhaitez équiper et qui vous permettra de vous soigner.
Je dis quelques car il n’y en a pas tant que ça, et on en aurait voulu beaucoup plus, à l’image de The Evil Within par exemple.
Le jeu est partagé en 6 chapitres, un boss à la fin de chacun par exemple aurait été une bonne idée !
De plus, le système de combat vient vite à être redondant et manque de complexité pour créer des combats vraiment intéressant !
Alors certes vous aurez des choses à faire, on vient vite à devoir utiliser beaucoup de boutons sur la manette en même temps, d’ailleurs le travail de la Dualsense est à noter ici car il est très travaillé, que ce soit en combat ou en exploration, avec les gouttes d’eau ressenties dans la manette.
Globalement, une fois le truc compris c’est assez souvent la même chose : on vise le point faible de l’ennemie, on arrache le cœur dès que c’est possible, et on tente de faire des parades pour encaisser, car par d’esquive ici, et il faut avouer que ça manque un peu !
On finit assez rapidement par ressentir quelques lourdeurs dans les déplacements, que ce soit en combat ou en exploration.
Mais un effort a été fait sur le parkour, le personnage peut sauter, grimper ou encore vous téléporter en hauteur pour explorer les toits qui eux aussi regorge de nombreux esprits à récupérer.
Note et conclusion
Ghostwire Tokyo est un jeu surprenant à découvrir pour les joueurs qui savent où ils mettent les pieds, avec ces airs de beat-them-all en monde ouvert et à la première personne, la ville très jolie ville de Tokyo et les différents pouvoirs sont là pour tirer parti de la puissance de la nouvelle génération de consoles, et quelques phases sont particulièrement réussies dans leurs conceptions et laisseront de bons souvenir.
Le système de combat à travers le Tissage d’éther est plaisant, malgré quelques lourdeurs dans les déplacements, il en résulte un jeu très plaisant à jouer. Malheureusement, le titre peine à se renouveler après seulement quelques heures passées dessus, et finit par s’enfermer dans une répétitivité trop présente dans ces objectifs et sa construction.
Les ennemis du jeu et les quelques boss auront de quoi vous offrir quelques frissons malgré que l’aspect horreur qui a fait la réputation du studio soit ici mis de côté pour aller vers un style action-aventure, la transition est réussie.
On regretta tout de même l’aspect remplissage du contenu secondaire, qui n’ajoute pas grand-chose à l’histoire principale pourtant intéressante.
- Tokyo, vraiment très jolie
- Une histoire et un univers intéressant
- Quelques séquences vraiment impressionnantes
- Un jeu à la page (Raytracing, Dualsense exploitée)
- Une trop grosse répétitivité
- Quelques lourdeurs dans les déplacements
- Le contenu secondaire en remplissage