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Test The Dark Pictures Anthology – House of Ashes : Un épisode réussi ?

Test The Dark Pictures Anthology - House of Ashes : ça vaut le coup ?

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Test de The Dark Pictures : House of Ashes

The Dark Pictures Anthology : House of Ashes offre une nouvelle expérience narrative encore différente des précédents opus.

Avec quelques bonnes idées comme la caméra libre ou le retour des phases de tirs, le jeu offre une bonne expérience, mais très loin d’être parfaite, à l’image de l’introduction interminable, qui gâche plus d’une heure de jeu et qui agit comme une bonne douche froide dès l’entrée.

Mais il faut impérativement réussir à ne pas s’endormir durant les premières phases de dialogue, pour enfin arrivée dans le cœur du jeu, qui là, offre une vraie ambiance et un travail très réussi visuellement.

Cependant, la construction du jeu, autant dans le scénario, sur les personnages ou encore les ennemis, manque cruellement d’originalité, et abandonne très clairement l’horreur.

Le jeu ne fait plus vraiment peur et marque même une transition vers la science-fiction. L’expérience n’est vraiment réussi qu’en son centre, avant c’est l’ennui, à la fin ça va trop loin.

Les choix, toujours au centre de la série, n’auront qu’un faible impact sur l’histoire, et se contentent d’agir sur les relations et bien entendu la mort ou la vie d’un personnage.

La rejouabilité s’en prend donc un sacré coup, et il sera difficile d’avoir la motivation de tout refaire pour trop peu de différences, surtout avec l’impossibilité de passer les phases de dialogue, que vous finirez par connaître par cœur. L’expérience est donc plutôt inégale, avec un jeu qui côtoie le pire et le meilleur.

snir

14/20

L'avis de SNIR

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Supermassive Games revient comme chaque année, pour continuer la série des The Dark Pictures Anthology.

Cette suite d’opus narratifs commencée en 2019 avec Man Of Medan, vous propose de vivre une aventure inspirée de légendes et de mythes, à travers plusieurs personnages qu’il faudra guider dans leurs choix et actions.

Ici, le jeu prend place en 2003, en Irak, lors du conflit armé entre les Etats Unis et les forces Irakienne. Dans le but de trouver des armes chimiques secrètes, les soldats finissent par déterrer quelque chose de beaucoup plus dangereux.

Après Little Hope qui avait un peu déçu, House of Ashes arrivera-t-il à redresser la barre après seulement un an de développement ? La licence The Dark Pictures Antholgy devrait elle prendre un peu plus de temps entre chaque opus ?

La réponse dans ce test

Très rapidement au début du jeu, les choses sérieuses commencent, avec une introduction plusieurs millénaires avant notre air, en -2000 av J.C.

Il s’agit ici d’un préquel à l’histoire du jeu, afin de nous présenter l’historique du lieu que nous visiterons plus tard.

Et il faut le dire… Le début est une sacrée douche froide…

Les deux personnages de ce préquel étant particulièrement rigides, avec une VF douteuse et un mixage sonore aux abonnés absents.

Ça ne donne pas confiance pour la suite, cependant rassurez-vous, cela va s’arranger.

Vous finirez ensuite par découvrir les personnages au centre de cette histoire. Partagé en plusieurs clans, il s’agira principalement de soldats de troupe d’élite : Armée, Marines, CIA, et un peu perdu dans tout ça : un seul soldat Irakien.

Toutes ces personnes forment un éventail varié de personnalités, mais qui tombe encore une fois dans le cliché et dans la même construction que pour les précédents épisodes.

On retrouve exactement les mêmes traits : un homme un peu lourd, un triangle amoureux avec la femme qui trompe son mari, avec un personnage lui aussi présent dans l’histoire, forcément…

Un gros manque d’originalité se fait ressentir.

Mais le plus dur dans tout ça, c’est surtout la longueur interminable de l’introduction des personnages.

Le jeu est court, alors pourquoi passer une heure à présenter les personnages ?

Durant votre première heure de jeu, vous ne ferez rien de plus que d’attendre devant votre écran, que les personnages parle, marche, attendent la fin d’un téléchargement… 

Difficile alors de ne pas terriblement s’ennuyer, c’est seulement à travers un ou deux choix toutes les dix minutes pour vous réveiller que vous aurez à suivre cette séquence infernale.

Un très mauvais choix, une introduction beaucoup plus rapide à l’image de Man of Medan aurait été préférable, quittes à apprendre à connaître les personnages au fur et à mesure de l’histoire.

Durant cette séquence de l’enfer, vous pourrez « profiter » des quelques zones en extérieur, car ensuite, le jeu se déroulera exclusivement dans des endroits sombres et profonds.

Ces extérieurs sont très clairement décevants : des zones très fermées et pas toujours très bien travaillées ni détaillées, ça pique un peu les yeux et ça fait ressortir les défauts du jeu, notamment au niveau de certaines texture.

Mais heureusement, tout ça est loin de ce que le jeu a à nous offrir un peu plus tard ! Car oui, le jeu sait être très joli quand il le veut.

Si vous avez réussi à tenir le long de cette introduction, vous finirez par arriver sous terre, et enfin découvrir l’ambiance incroyable que le jeu peut offrir.

À des années-lumière de ce qu’on a pu voir avant, les environnements dans les grottes sont particulièrement jolis, avec une très bonne gestion des lumières, et un flou artistique qui met en valeur l’ambiance des longs couloirs sombres entre les bandes noires façon cinéma.

Seuls quelques petits bugs de textures et un peu de clipping présent à la sortie sont présents, mais rien de très grave, et cela sera très probablement vite corrigé.

C’est là que le jeu commence vraiment, dommage de devoir attendre aussi longtemps pour ça.

Contrairement aux précédents épisodes, vous ferez très rapidement la rencontre de votre principale menace : de gros monstres, qui ressemblent à des chauves-souris.

Ce qui enlève une partie qui était pourtant intéressante : il était agréable de se poser des questions sur ce qui nous observait, et cela ajoutait une certaine tension qui n’est plus présente, et tout ça ne fait plus vraiment peur.

De plus, ces monstres ne brillent pas par non plus par leur originalité, ils rappellent un peu Until Dawn.

Ils sont aveugles, ne vous détectant que si vous faites du bruit, et ont comme point faible la lumière du soleil. Vous l’avez compris, ce n’est pas sur l’originalité qu’il faudra aller chercher House Of Ashes…

Cependant, l’ambiance est là, et une fois la progression en route, on s’immerge à l’intérieur sans plus pouvoir en décrocher.

On avance avec plaisir dans les profondeurs de la terre, en prenant le temps de fouiller chaque petit recoin pour trouver indices et secrets.

Vous allez ainsi retrouver les « visions » sur de potentielles morts, qui prennent la forme de tablettes dans cet épisode.

Un principe toujours bien utilisé, mais s’il en résulte souvent plus un spoil d’une futur mort plutôt qu’un réel indice.

On notera l’animation de corbeaux particulièrement moche indiquant un changement de trajectoire, autrement dit : de destin pour votre personnage. Ça pique les yeux à chaque fois…

Vous aurez également des secrets à lire, ou encore des séquences vidéo d’archives à écouter, qui offre un beau background à cette histoire.

La plus grosse innovation dans cet épisode : c’est la caméra : cette fois-ci totalement libre, vous pourrez tourner comme bon vous semble dans les zones. Ce qui apporte un vrai sentiment de liberté, et c’est beaucoup plus agréable.

Un vrai travail a également été fait dans certaines zones ou la caméra se rapproche du personnage dans de petits couloirs sombres, et s’éloigne dans les grandes pièces.

Les interactions entre les personnages seront une fois de plus à l’honneur, avec des dialogues ayant uniquement pour but d’établir une relation. Vous aurez le choix de la jouer émotif, ou au contraire plutôt terre-à-terre.

Un point intéressant du jeu : la rivalité entre les soldats Américains, et Salim, le seul Irakien.

Une vraie rivalité entre les deux clans est présente, et ne manquera pas de poser problème à de nombreuses reprises, et ça sera à vous de choisir entre coopération pour la survie, ou maintient de la rivalité, à vos risques et périls.

Malgré une qualité inégale, la VF du jeu reste suffisamment bonne dans le jeu central, et un effort a été fait sur les animations faciales des personnages.

On retrouvera malheureusement, encore ce petit côté téléréalité pas toujours nécessaire, qui présente les problèmes personnels des personnages, qui personnellement m’ennuie beaucoup, mais qui fait partie de l’histoire.

À côté de ça bien sûr, les choix importants. Une fois de plus, vous aurez à prendre des décisions primordiales pour la survie de vos aventuriers. Et parfois, une seule mauvaise réponse et c’est fini pour l’un d’entre eux.

Ce genre d’erreur arrivera assez vite, que ce soit ou cours d’une simple discussion, ou parfois lors d’un gros combat.
Il est très dur de faire survivre tout le monde dès votre première partie. Le jeu le sait, et il compte sur ça pour apporter une re jouabilité.

Cependant, à l’image d’un Little Hope, vos choix n’auront que trop peu de changement sur le déroulement de l’histoire. En se limitant une fois de plus au personnage qui restent en vie ou pas.

Bien sûr, tout un tas de fins sont disponibles en fonction de vos actions, et des personnages encore présents à la fin, mais on ne retrouve pas les différents chemins qu’on avait pu avoir dans Man Of Medan par exemple.

Ainsi, il sera peut-être un peu plus dur d’avoir la motivation de relancer plusieurs parties, juste pour voir une autre fin. Surtout avec une introduction comme ça…

Le fait de ne pas pouvoir passer certaines séquences de dialogues et également incompréhensible sur un jeu comme ça, ou le principe même est de recommencer plusieurs fois. Bonjour l’ennui…

C’est un gros défaut du jeu, il y a beaucoup trop de longueur, des personnages qui parlent encore et encore et qui n’en finissent pas.

À de rares occasions, deux soldats parleront de leur passé militaire et de leurs regrets, mais en dehors de ça, c’est souvent sans intérêt.

Niveau durée de vie, pas de surprise, il vous faudra comme pour les précédents : environ 5h pour arriver à bout de l’aventure et voir une première fin.

Ainsi, on se retrouve avec un The Dark Pictures Anthology qui abandonne son côté horreur et qui ne fait plus peur, mais qui en plus abandonne son immersion petit à petit. Aïe…

La justification des horreurs qui peuplent les grottes, souvent élément-clé de l’intrigue des jeux de la série, fait ici pâle figure et tombe dans une facilité scénaristique déconcertante.

On regrettera aussi la faible présence du conservateur, qui jouait pourtant un rôle majeur dans Until Dawn, et qui ici ne sera vu que 3 petites fois, sans ajout de valeur.

Il s’agissait pourtant d’un personnage incroyablement charismatique qui apportait beaucoup aux jeux de la licence.

Il est cependant toujours agréable de le voir apparaître de temps en temps en arrière-plan dans le jeu, car oui, il vous observe jouer à chaque moment de votre aventure.

Soyez attentif, vous le verrez aussi.

Les QTE seront également de la partie, avec un système d’annonce qui casse un peu la tension.

Je vous recommande de les désactiver dans les paramètres pour vraiment profiter de l’ambiance et apporter un peu de challenge.

Plusieurs modes de difficulté sont présents, réduisant considérablement les timings pour ceux qui cherchent une vraie expérience authentique et qui ne laissent pas le droit à l’erreur.

Les phases de tirs font leur grand retour (très logiquement, car nous sommes des soldats), une mécanique qui nous avait manqué dans les précédents, où les héros étaient un peu livrés à eux-mêmes sans défense.

Mais ici trop peu de choix dans ces phases de ralenti, il s’agit ici exclusivement de déplacement la caméra au bon endroit pour ne pas rater sa cible, et plus vraiment de choisir sur quoi tirer.

Cette possibilité apportera quelques phases d’action plutôt sympathique, avec une belle réalisation et des transitions entre les personnages retravaillés et très réussies !

La possibilité de faire le jeu à plusieurs est toujours disponible, avec un mode coop en ligne à 2 joueurs, et c’est peu être là que le jeu prendra le plus de sens.

Le mode soirée télé, où vous devez être à 5 cinq devant le même écran et faire passer la manette est quant à lui un peu moins intéressant. Le mode soirée télé, où vous devez être à 5 cinq devant le même écran et faire passer la manette est quant à lui un peu moins intéressant.

Note et conclusion

The Dark Pictures Anthology : House of Ashes offre une nouvelle expérience narrative encore différente des précédents opus.

Avec quelques bonnes idées comme la caméra libre ou le retour des phases de tirs, le jeu offre une bonne expérience, mais très loin d’être parfaite, à l’image de l’introduction interminable, qui gâche plus d’une heure de jeu et qui agit comme une bonne douche froide dès l’entrée.

Mais il faut impérativement réussir à ne pas s’endormir durant les premières phases de dialogue, pour enfin arrivée dans le cœur du jeu, qui là, offre une vraie ambiance et un travail très réussi visuellement.

Cependant, la construction du jeu, autant dans le scénario, sur les personnages ou encore les ennemis, manque cruellement d’originalité, et abandonne très clairement l’horreur.

Le jeu ne fait plus vraiment peur et marque même une transition vers la science-fiction. L’expérience n’est vraiment réussi qu’en son centre, avant c’est l’ennui, à la fin ça va trop loin.

Les choix, toujours au centre de la série, n’auront qu’un faible impact sur l’histoire, et se contentent d’agir sur les relations et bien entendu la mort ou la vie d’un personnage.

La rejouabilité s’en prend donc un sacré coup, et il sera difficile d’avoir la motivation de tout refaire pour trop peu de différences, surtout avec l’impossibilité de passer les phases de dialogue, que vous finirez par connaître par cœur. L’expérience est donc plutôt inégale, avec un jeu qui côtoie le pire et le meilleur.

snir

14/20

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