Test Ratchet & Clank Rift Apart : La nouvelle expérience next-gen sur PS5 ?
Test : Ratchet & Clank Rift Apart sur PS5
Test : Ratchet & Clank Rift Apart sur PS5
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Test de Ratchet & Clank Rift Apart
16/20
L'avis de SNIR
Ratchet & Rift Apart arrive comme un boulet de canon dans l’univers next-gen, en nous promettant une vraie révolution. La majorité des promesses sont tenues, sans pour autant être une copie parfaite. Le jeu est prêt à vous offrir une aventure haute en couleur, accompagnée d’un rythme et d’une réalisation incroyable, un vrai claque graphique. Cependant, la licence commence à s’étaler, avec une histoire qui se répète encore une fois et qui refuse de sortir de son chemin habituel. Les nouveaux joueurs y trouveront sans doute plus leur compte que les anciens. Mais impossible de ne pas passer un bon moment sur les quelques courtes heures que le titre a à offrir, on regrettera cependant le manque total de challenge pour le 100% ou le platine qui aurait pu allonger la durée de vie et ajouter de l’intérêt. Certains concepts comme les failles ou les énigmes sont agréables, mais sous-exploitées. Il en résulte un très bon jeu, sans réelle surprise, avec quelques bonnes idées qui viennent donner un petit souffle à la série et qui utilisent parfaitement la puissance de la PS5 ou encore les fonctionnalités de sa manette Dualsense.
- Sublime, surtout sur certaines planètes
- L'animation des personnages au top
- Une VF parfaite avec de grands noms
- Le rythme et la réalisation épatante
- Beaucoup d'armes très différentes
- Des énigmes sympas...
- Le système de failles réussi...
- Une histoire basique, sans surprise
- Aucun challenge pour obtenir le 100%
- Pas de changement avec Rivet ou Ratchet
- Un manque cruel de contenu annexe
- Un peu court (10/15h)
- ... mais trop répétitives
- ... mais terriblement sous exploitées
Le test :
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Plus de 5 ans après le dernier épisode sobrement appelé Ratchet & Clank, sorti sur PS4, et après plusieurs très bons jeux comme Marvel’s Spider-Man, Insomniac Games revient pour porter en exclusivité sa licence sur Next-Gen et apporte avec son lot de promesses techniques.
Retrouvons une fois de plus nos deux camarades, Ratchet et Clank dans une aventure haute en couleur, mais pas que, car cet épisode verra arriver deux autres personnages : Rivet une femelle Lombax elle aussi accompagnée de son robot.
Ratchet & Clank Rift Apart est-il vraiment la perle next-gen à faire absolument sur PS5 ? Ou simple répétition de la licence ? La réponse dans ce test.
Pour la notation et la réalisation de ce test, nous prendrons en compte le jeu finalisé à 100% et pas seulement l’histoire principale.
Ce test est sans spoil sur le scénario, mais il est impossible de donner un avis complet sans évoquer certains passages du jeu, soyez en conscient.
Nous qui pensions enfin être tranquilles, il faut sauver le monde une fois du plus ? Qu’il en soit ainsi, alors c’est parti !
L’élément central de cette histoire, c’est bien entendu la gestion et la création des différentes dimensions à cause d’un objet : le Dimensionateur, ça ne s’invente pas.
Que les joueurs se rassure, rien à voir avec un quelconque Inception, rangez vos carnets, ici, c’est beaucoup léger et facile à suivre.
Vous voilà alors lancé à la poursuite du méchant et de votre quête du 100% du jeu.
Pour vous aider, un grand panel d’armes, que vous débloquerez cependant au fur et à mesure de votre aventure, il y en a pour tous les goûts, tous les styles !
Il est toujours agréable de découvrir les nombreuses armes loufoques à notre disposition : arroseur pour végétaliser les ennemis, glaciateur pour les bloquer ou encore pixeliseur pour les faire passer en mode rétro !
Vous aurez à changer régulièrement en fonction des ennemis que vous affronterez, enfin à condition d’avoir des munitions, ce qui a tendance à vite manquez si vous ne prenez pas le temps de chercher et détruire les nombreuses caisses sur votre trajet.
Jusque-là, aucun bouleversement à l’horizon pour Ratchet & Clank Rift Apart, cependant, détrompez-vous, il y en a, et un paquet !
Durant votre route, vous visiterez plusieurs planètes, 9 au total, avec la possibilité de revenir sur n’importe laquelle, pendant ou après votre aventure.
Très variées, elles vous offriront des environnements de ville, de nature, de jour comme de nuit, toujours très coloré, et mention spéciale pour Blizar I qui se pose très clairement dans le top des rendus graphique jusqu’à présent !
Certaines cinématiques impressionnent et donnent l’impression de regarder l’un des derniers films d’animation qui vient de sortir. Les petits poils de la fourrure de notre ami Ratchet et la mise en scène éclatante pour notre plus grand plaisir.
Ce dernier mode étant conseillé à ceux qui ne possède pas d’écran 4k, pour les autres, à vous de choisir !
Mais le Ray-tracing vaut le coup, en affinant les reflets et les effets de rayons très présents : ça claque !
Seuls certains endroits font un peu tâche, comme certaines zones un peu éloignées, ou quelques failles temporelles moins travaillées. Forcément, après avoir un truc magnifique, le moindre petit défaut saute aux yeux, c’est le problème.
On pourra notamment le manque d’interaction avec l’environnement, tout est fixé, rien ne bouge, et à part les nombreuses caisses à exploser, n’espérez pas agir sur votre environnement, ni même faire bouger d’un simple centimètre un PNJ qui vous gainerait.
La possibilité de voyage offrant une jolie petite dimension open-world au jeu, mais malheureusement pour vous, vous n’aurez pas grand chose à y faire.
Et ce n’est pas le nombre presque inexistant de quêtes secondaires qui vous aidera à le faire, sans pour autant vouloir transformer Ratchet & Clank en RPG, un peu plus de contenu aurai été appréciable.
C’est en tout 15 heures de jeu qui vous attendent sur Rift Apart pour terminer l’histoire principale.
Durant cette campagne solo, vous ferez la rencontre de Rivet, une femelle Lombax !
Le jeu ce risque à implémenter un nouveau personnage central, qui prendra tout autant de place que Ratchet puisque vous allez alterner le jeu avec l’un ou l’autre au fur et à mesure.
Cependant, ici, pas question de prendre le temps de penser à repeupler la race Lombax aujourd’hui disparue, à part une rencontre rapide et plutôt sympa entre les deux protagonistes, le reste du jeu ne creusera pas beaucoup plus la relation et c’est dommage.
Après tout, il s’agit d’un double dimensionnel, alors ça serai étrange.
Cependant, un peu plus de dialogue et de questionnement pour quelqu’un qui pensait dernier représentant de son espèce aurait fait sens.
Ratchet & Clank Rift Apart ne s’oriente en aucun cas dans une histoire plus réaliste pour grandir avec les fans des premiers opus, mais cherche au contraire à plaire à un nouveau public pour leur raconter une fois de plus la même histoire.
L’histoire plutôt convenue, sans réelle surprise encore une fois.
Si comme moi, vous faites le jeu d’une traite, difficile de reste à fond dedans malheureusement, on pourra même trouver le jeu très enfantin, et c’est peut-être le public visé, vous allez comprendre pourquoi plus bas.
Qu’on aime ou pas, difficile de ne pas saluer la VF parfaite menée par le gratin du doublage français, j’ai nommé Cyrille Artaux (Saul Goodman dans Breaking Bad) ou encore Philippe Peythieux qui fait le Dr Nefarious (Homer Simpsion ou encore le Pingouin dans Batman)
Qu’en est-il du 100% ? Comptez quelques heures de plus seulement, malheureusement le défi et le challenge a totalement été oublié pour cet épisode.
Premièrement, aucun trophée ne vous demandera un mode de difficulté particulière, vous pouvez ainsi vous laisser à la facilité et choisir le mode le plus facile… Malheureux ! Grosse erreur.
Ce mode nommé Jeune Explorateur vous donnera un avantage particulier, c’est-à-dire celui de ne pas pouvoir mourir en combat. Aucun dégât, nada…
Quelle drôle d’idée, si ce n’est effectivement pour rendre le jeu ultra accessible à tout âge, donnez la manette à votre petit frère ou à votre grand-mère et elle débloquera le platine sans problème pendant que vous buvez un café.
Alors, pour votre plus grand bien, forcez-vous à choisir un mode plus dur, sous peine de passer à côté de l’expérience de jeu.
Vous allez alterner entre phases de shoot très majoritaire, phase de plates-formes ou encore puzzle.
Ces petites énigmes appelées anomalies dimensionnelles sont bien pensées et intéressantes, à base de sphères à effets que vous devez déplacer pour mener vos petits spectres à l’objectif, sauf qu’encore une fois.. Vous pouvez vous laisser aller à la facilité, et simplement passer ces phases d’un simple bouton dans le menu pause…
Vous aurez des collectibles à récupérer, plus ou moins bien cachées, jouez et fouillez un peu et ça devrait le faire.
Vous trouverez des petits ours mignons, des robots espion pour débloquer une arme légendaire de la série le T.E.L.T. Ou encore des boulons en or, seulement 5 seront nécessaires sur les 25 disponibles.
Mais je vous conseille fortement de tous les récupérer pour débloquer les différents bonus du jeu, comme la possibilité d’ajouter des filtres, ou encore : changer la taille de la tête du personnage, ce qui est à mourir de rire !
La carte ne vous aidera pas forcément pour vous repérer, très plate et de couleur unie, un vrai effort aurait pu être fait là-dessus !
Par-dessus ça, quelques petits trophées à obtenir à des endroits précis comme allumer une télé, changer la musique d’un juke-box, ou tuer des dinosaures. Vous l’avez compris, le challenge ne sera toujours pas de la partie.
Pour ce qui est du gameplay, rien ne bouge vraiment au premier regard, cependant, pas mal de nouveauté finisse par pointer le bout de leurs nez.
Autre ajout important : les failles dimensionnelles, un des points les plus mis en avant pour la sortie du jeu, notamment pour mettre en avant le travail du nouveau SSD de la console de Sony.
Et que ce soit dans les cinématiques ou même dans le jeu réel, le travail effectué sur les transitions est vraiment sympathique, vous allez pouvoir utiliser les quelques failles disponibles pour vous déplacer dans les zones de combat, ou pour accéder à certaines plates-formes et zone cachées.
Cependant, ça s’arrête là, ces failles semblent alors un peu sous utilisés, et apparaissent comme un bonus de gameplay et pas comme une réelle révolution.
Aucun de temps de chargement ? Pas vraiment, entre les planètes, c’est un voyage en vaisseau de plusieurs dizaines de secondes qui agit comme un temps de chargement.
Certes, nous sommes loin d’un Assassin’s Creed et ces durées de chargement astronomique, mais le nombre d’éléments à charger est différents lui aussi.
Ainsi, cette promesse semble beaucoup moins bien tenue et pas si impressionnante que ça.
Dans certaines de ces failles, vous aurez l’occasion de faire des petites épreuves de plates-formes pour aller chercher des armures.
Elles sont variées avec 8 ensembles qui seront communs à Ratchet et Rivet, mais vous pouvez également les personnaliser au niveau de leur couleur, et ainsi créer le héros qui vous ressemble, avec des tenues de super héros, ou de guerrier, en noir ou en rose, c’est à vous de voir !
Pour en terminer avec les innovations de la PS5, la Dualsense aussi aura son mot à dire, avec une grande présence tout au long du jeu des différentes fonctions : vibrations partout dans la manette, petit bruitage et bien entendu : gâchette adaptative.
Leurs actions seront diverses et variées, pendant les déplacements, les interactions, et bien entendu : pendant les phases de shoot.
En fonction des armes que vous utiliserez, il faudra appuyer plus ou moins fort, ou encore charger une arme avant d’appuyer à fond.
Une belle utilisation de la manette, qui pourra aussi en énerver certains. Pendant de longues phases d jeu, difficile de ne pas avoir envie de retrouver un peu de tranquillité, se battre avec la manette ça va un moment.
Et c’est sans doute le problème avec les jeux de style shooter, on sera vite tenté de trouver ça gadget et de s’en passer. À chacun de trouver son compte, mais ce qui est certain, c’est que la batterie de la manette, elle voudra très rapidement faire une pause.
Note et conclusion
Ratchet & Rift Apart arrive comme un boulet de canon dans l’univers next-gen, en nous promettant une vraie révolution. La majorité des promesses sont tenues, sans pour autant être une copie parfaite. Le jeu est prêt à vous offrir une aventure haute en couleur, accompagnée d’un rythme et d’une réalisation incroyable, un vrai claque graphique. Cependant, la licence commence à s’étaler, avec une histoire qui se répète encore une fois et qui refuse de sortir de son chemin habituel. Les nouveaux joueurs y trouveront sans doute plus leur compte que les anciens. Mais impossible de ne pas passer un bon moment sur les quelques courtes heures que le titre a à offrir, on regrettera cependant le manque total de challenge pour le 100% ou le platine qui aurait pu allonger la durée de vie et ajouter de l’intérêt. Certains concepts comme les failles ou les énigmes sont agréables, mais sous-exploitées. Il en résulte un très bon jeu, sans réelle surprise, avec quelques bonnes idées qui viennent donner un petit souffle à la série et qui utilisent parfaitement la puissance de la PS5 ou encore les fonctionnalités de sa manette Dualsense.
- Sublime, surtout sur certaines planètes
- L'animation des personnages au top
- Une VF parfaite avec de grands noms
- Le rythme et la réalisation épatante
- Beaucoup d'armes très différentes
- Des énigmes sympas...
- Le système de failles réussi...
- Une histoire basique, sans surprise
- Aucun challenge pour obtenir le 100%
- Pas de changement avec Rivet ou Ratchet
- Un manque cruel de contenu annexe
- Un peu court (10/15h)
- ... mais trop répétitives
- ... mais terriblement sous exploitées